Mildiou de la tomate : les gestes de prévention et traitements naturels

Tout comme l’oïdium, le mildiou est une maladie cryptogamique (liée à des champignons pathogènes assez ravageurs) dont la propagation au sein du potager peut faire de gros dégâts. Entre pourriture et nécrose, une partie de la récolte peut vite être perdue. En effet, quand ce champignon s’installe, on n’a souvent pas d’autres choix que de retirer et brûler les parties touchées des végétaux. Et pourtant quelques bons gestes de prévention et de traitement peuvent faire toute la différence. Il est donc crucial pour tout jardinier de connaître et savoir reconnaître le mildiou de la tomate. Grand-mère vous donne ici tous les secrets pour éradiquer l’une des maladies fongiques les plus redoutées au jardin sans produits phytosanitaires chimiques !

Sommaire
Tout sur le mildiou de la tomate : le connaître… et le reconnaître !
Le terme mildiou regroupe en réalité plusieurs maladies cryptogamiques. Dans le cas de la tomate, c’est le champignon Phytophthora infestans qui est en cause. Il est favorisé par un temps chaud et humide (avec un taux d’humidité supérieur à 90%). Avec l’été qui se profile, et les orages et précipitations qui se multiplient lors de cette période très chaude, les spores risquent de se développer encore plus facilement dans la végétation du jardin. On perçoit alors certains premiers symptômes distinctifs de la maladie qui s’amplifient à mesure qu’elle s’installe. Par exemple, de plus en plus de taches noires et taches brunes s’installent sur le recto de feuilles atteintes ou sur les fruits. Au verso des feuilles, on remarque en revanche une couche blanche assez poudreuse. Au moindre de ces signes, il faut vite agir !

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Comment prévenir l’apparition du mildiou de la tomate ?
Choisir une variété plus résistante aux maladies
Aucune variété ne résistera à 100% au mildiou. Toutefois, certaines y sont plus sensibles que d’autres. Le fait d’opter pour une tomate plus résistante lui permettra de continuer à produire des fruits viables malgré la contamination. Cela inclut des cultivars tels que Crimson Crush F1, Fantasio, Iron Lady F1 bio, Maestria ou Philovita F1 (pour les amateurs de tomates cerises).

Soigner la plantation des tomates
Tout d’abord, il faut espacer les pieds de tomate. Cette astuce bien connue des jardiniers permet de laisser les plants respirer et limite le phénomène de macération. Le fait de planter en plein soleil, mais aussi d’éviter d’arroser les feuilles permettra aussi de limiter les maladies. Par ailleurs, dans la gestion du potager, on évitera de planter les tomates à côté des pommes de terre. Ces dernières ont en effet vite tendance à attraper la maladie et contaminer leurs voisines !